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La monarchie française
La religion des rois
Les rois n'ont pas fait l'objet d'un culte, comme ce fut le cas des pharaons ou des empereurs romain. Mais ils ont su
s'appuyer sur la dimension symbolique du pouvoir : par le sacre, par leurs liens étroits avec la religion chrétienne
et l'église, par le recours à des symboles qui permettaient de les distinguer du commun des mortels.
Le baptème de Clovis, à la Noël 498 est le point de départ d'une association profonde entre catholiscisme et
royauté. Plus tard, Charlemagne se fait le défenseur du pape, menacé par l'invasion du peuple lombard. Louis IX, qui
se distingue par sa piété ainsi que par l'organisation des deux croisades, est proclamé saint vingt-sept ans après sa
mort, en 1297. C'est au XIIIe siècle que le titre de Très chrétien désignant au départ tout le royaume de France, est
attribué aux seuls rois.
C'est à ce titre que le roi peut exclure ou persécuter des non-catholiques : les cathares et les albigeois, les juifs,
expulsés à de nombreuses reprises, puis les protestants lors des guerres de religion. Il est également lourd à porter
pour certains rois, tel Louis XV, qui ne confesse plus et ne communie plus pour ne pas avoir à dévoiler ses intrigues
amoureuses...Cela contribuera à ruier la légitimité de la monarchie.
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